QUI SUIS-JE?

Ne me résumant pas uniquement qu'à travers mon portfolio professionnel, je commente le monde qui m'entoure en dehors de toute objectivité, et de citer Pierre Bourgault à ma défense : « L’observation incomplète et personnelle d’une situation, si elle reste aussi honnête que possible, peut être objective, à condition de ne pas prétendre qu’elle soit autre chose que personnelle et incomplète. […] Certains concluront que l’objectivité, finalement, n’existe pas. Ne vaudrait-il pas mieux parler de subjectivité honnête ? » (Écrits polémiques T02 : la culture, VLB éditeur, Montréal, 1983.)

L'incertitude et l'instabilité m'enivre à un point tel que je préfère ne voir l'horizon que lorsque j'y serai. Mes pieds n'auront pas assez d'une vie pour fouler toutes les terres, marcher sur toutes les routes et grimper toutes les montagnes. À force de voir le monde d'ailleurs autrement qu'à travers un écran, la définition qu'alors je lui accordais n'a fait que s'entremêler dans ce cercle vicieux de redéfinition sans fin de la réalité. Les voyages ont détruit le rêve de stabilité que j'aurais pu avoir ne fussent quelques instants. L'Alsace m'a complètement volé le peu de tolérance au vin cheap et au Petit Québec qui me restait. L'Écosse, la Grèce, l'Espagne, l'Allemagne, l'Ukraine et tout ceux que je ne pourrais nommer, faute de temps. Ceux-là, ils ont marqué mon esprit et je m'entête à croire que les meilleures photos de voyages sont celles que l'on n'a pas prises et qu'on a gardé pour soi.

Je suis Katerina Frédéric. Future bachelière en journalisme à l'Université du Québec à Montréal, originaire de la région d'Ottawa-Gatineau. Et je vous surprendrai en vous partageant mon amour pour le voyage, les mots et l'action.